Si l'on pourrait s'attendre à ne croiser ici âme qui vive tant le massif est sauvage, c'était sans compter sur la résilience de quelques irréductibles habitants. Tout au long de votre randonnée dans les monts Fann, vous croiserez de ci de là de petits villages où l'on vit encore comme au siècle dernier. Les maisons en pisé aux toits plats s'égrènent le long de ruelles sinueuses, et le temps semble s'être arrêté ici, au beau milieu de nulle part.
Près du lac Iskanderkul, vous aurez par exemple l'occasion de faire escale à Sarytag ou dans les villages plus reculés du nord, où les habitants perpétuent leurs traditions séculaires. L'occasion de goûter à l'osh, plat emblématique à base de riz, d'agneau et de carottes caramélisées, le tout parfumé d'épices, ou au kurutob, un mets local à base de pain plat émietté nappé d'une sauce au yaourt tiède et garni d'herbes fraîches et de légumes.
Et puis, visiter les villages des monts Fann, c'est aussi faire l'expérience de l'hospitalité des bergers nomades. Sous les yourtes, autour d'un "chai", les barrières linguistiques s'effacent pour laisser place à des échanges chaleureux…
Préparez votre expédition dans les Monts Fann !
Evidemment, une telle expédition se prépare. Côté équipements, il vous faudra emmener des chaussures de randonnée solides, des vêtements adaptés aux variations climatiques, un sac de couchage performant et une tente légère. Mieux vaut également prévoir une trousse de premiers secours, un filtre ou des pastilles pour purifier l’eau ainsi qu’une réserve d’encas énergétiques.
Côté logistique, l’accès aux Monts Fann se fait en général depuis Douchanbé ou Samarcande. Une fois sur place, nous vous conseillons de faire appel à des guides locaux pour profiter de leur connaissance des sentiers, souvent non balisés. Vous pourrez également faire appel à des muletiers pour alléger vos bagages et profiter pleinement de l'expérience.