Située au carrefour de l'Europe de l'Est, près des frontières avec la Bosnie-Herzégovine, la Hongrie, la Croatie et la Roumanie, la ville de Novi Sad est un véritable melting-pot culturel. Ses six langues officielles en témoignent à la perfection, de même que son architecture. La ville traversa en effet les périodes romaine, byzantine et ottomane en gardant de précieux témoignages de chacune. Parmi ces derniers, la forteresse de Petrovaradin est probablement le plus frappant. Cette citadelle fut édifiée au 13e siècle sur les vestiges d'un ancien fort datant du 4e siècle avant notre ère. Elle subit une multitude de transformations au fil du temps, notamment avec l'occupation des Turcs au 16e siècle puis la rénovation selon le système Vauban au 17e siècle. La forteresse compte un réseau de 13 ponts et de 16 kilomètres de tunnels qui lui valent le surnom de "Gibraltar du Danube". Elle servit de fort militaire pour défendre la ville des attaques turques. Aujourd'hui, la forteresse de Petrovaradin a partiellement été transformée en salle de concert et accueille chaque année le fameux festival EXIT. On y découvre également un musée retraçant l'histoire de la ville depuis la Préhistoire jusqu'à aujourd'hui.
Symbole de la grandeur de l'Empire austro-hongrois, l'église orthodoxe de Saint-Nicolas fut construite au début du 18e siècle. Située en retrait de la ville, elle dévoile des toits en forme de bulbes aux influences orientales, plusieurs croix grecques et des fresques murales rappelant l'art byzantin.
Encore plus impressionnante, la cathédrale orthodoxe de Saint-Georges dévoile un style néobaroque avec son beffroi aux quatre horloges et son impressionnante iconostase. Elle est sans conteste le monument le plus visité de la ville.