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Cambodge - Le Pays du Sourire, Un pays qui s’ouvre au Tourisme


Voyage Découverte au Cambodge - Le Pays du Sourire ©

Sous dei, Sok Sabbai ?….. (Bonjour, comment allez vous ?)

C’est encore un grand honneur pour les villageois de recevoir et d’avoir un contact avec un étranger (barang).
Vous n’aurez jamais un problème de les approcher et de communiquer avec les habitants, bien au contraire, ils seront ravis de votre visite !
Pour les voyageurs qui cherchent autant le contact avec la population locale que les beaux paysages, le Cambodge est un vrai paradis !
Ce pays, pas si grand, un sixième de la surface de la France, offre une multitude de paysages et d’ambiances.
Jugez plutôt !

Sur moins de 182'000 km2, vous passez des hauts plateaux du Nord couvert d’une jungle très dense et de forêts d’épicéas similaires à celles de notre Jura, aux plaines immergées une longue partie de l’année où s’étalent à perte de vue les rizières  du Cambodge.
Les plantations d’hévéas bordent le long courant du Mékong qui traverse une grande partie du pays.
A son centre, le plus grand lac d’eau douce de l’Asie de l’Est, le Tonlé Sap.
Ce lac unique couvre une surface maximum de 300 x 350 km durant la période des Hautes Eaux.
Son unique Ecosystème basé sur le fait que le niveau du lac varie d’une manière importante entre la Saison Sèche (novembre-avril) et la Saison des Pluies (mai –octobre).
Son niveau passe de 2 mètres à 10 mètres de profondeur.
C’est le paradis des poissons qui y fraient et celui des pêcheurs et des oiseaux nombreux qui  en profitent du même coup !

Cambodge - Le Pays du Sourire ©
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Route vers le sud

Descendons  vers le sud, vous serez accroc de ses plages et de ses nombreuses îles dont la plupart sont encore sauvages et vierges.
Il y fait bon se reposer et se détendre, seul, entre amis ou en famille,  à la manière d’un Robinson Crusoé.
Plusieurs îles vous proposent un logement simple sur la plage de sable, pratiquement les pieds dans l’eau. Les commodités sont à l’africaine, soit douche au sceau d’eau et électricité entre 19 et 23H00.
Aux amateurs d’histoires et d’architecture, la civilisation angkorienne offre une impressionnante densité de temples datant des années 700 à 1'300 après J.C..
On en a recensé plus de 1'500 dans la seule province de Siem Reap et 900 dans celle de Battambang.

Une grande partie de ceux-ci se dressent encore majestueusement et vous plonge par leur réalisme à l’époque du royaume d’Angkor.
Vous auriez de quoi y passer plus d’une vie à les étudier……
Le royaume d’Angkor dépassait largement les frontières du Cambodge actuel.
Il s’étendait jusqu’au nord du Laos, au Vietnam, en Thaïlande et jusqu’en Birmanie.
Au déclin de cette grande civilisation, passée maître dans les ouvrages d’irrigations, les frontières du Royaume se réduisirent à peau de chagrin jusqu’aux dimensions actuelles du Cambodge.
Le site d’Angkor Thom (Grand Angkor -12 et 13ème siècle)  formait une ville aussi grande que Paris au 18ème siècle.  Comme la ville était très peuplée (plus d’un million d’habitants), la production annuelle de riz était très importante pour la survie de ses habitants.

Cambodge - Le Pays du Sourire ©
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Ratanakiri et Mondolkiri.. les régions sauvages

Les deux vastes régions au Nord Est du pays sont encore peu connues. De nombreuses minorités ethniques y vivent.
Le Ratanakiri tout au Nord en frontière avec le Laos et le Vietnam, traversé de trois  grands fleuves qui viennent du Vietnam et du Laos et qui se jettent dans le Mékong à Stoeng Treng, ville frontalière avec le Laos.
Le  Mondolkiri plus au Sud en frontière avec le Vietnam, province de moyenne montagne appelée la Suisse du Cambodge tant son paysage de forêts ressemble au Jura.

Des minorités ethniques telles que celle des Pnongs utilisent encore aujourd’hui leurs éléphants pour le travail dans la jungle.
Ces deux régions sauvages sont le paradis des trekkings à pied, à dos d’éléphants, en pirogue, en 4x4 ou encore en moto trial ou VTT.
La jungle est encore en grande partie inexplorée et il semble d’après des études qu’une faune assez importante s’y soit réfugiée, fuyant les braconniers des autres contrées, ceci en partie à cause des guérillas qui ont duré fort longtemps au Cambodge.
Non loin de là, à Kratie, on peut admirer l’une des rares colonies de dauphins d’eau douce qui vit encore dans le Mékong.

Grâce aux efforts louables du Gouvernement, le pays est rapidement mieux équipé au niveau routier, ce qui permet des voyages plus rapides et moins pénibles pratiquement dans toutes les provinces du Cambodge.
Soleil Cambodgien, notre agence francophone locale, est à même de vous faire découvrir  ce merveilleux Cambodge aux mille facettes que nous aimons tel qu’il est…….

Cambodge - Le Pays du Sourire ©
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Le pays du Sourire, un pays au passé tragique !

Voyagez dans un pays comme le Royaume du Cambodge reste encore une aventure à part entière et unique, tant le pays est authentique.

A peine éloigné de quelques km des grands sites impressionnants d’Angkor qui restent une visite obligée au Cambodge, vous êtes plongé directement dans la vie locale du pays.

Il est certain que qui veut connaître le Cambodge se doit de passer un peu de son temps au milieu de cet autre monde que représente la grande civilisation  angkorienne.

Cambodge - Le Pays du Sourire ©
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Un peu de l’histoire du peuple d’Angkor….

On ne peut évoquer le Cambodge sans parler de son histoire de grande Civilisation !

L’histoire d’Angkor, base de l’histoire khmère, débute en l’an 802 de notre ère sous l’impulsion du dieu-roi Jayavarman II., à Phnom Kulen qui reste un Haut lieu de pèlerinage des cambodgiens.
La civilisation khmère a été de longue date liée au continent indien et au peuple chinois, de nombreux comptoirs commerciaux  au Sud du pays ayant facilités les échanges  entre ces différents peuples de la région.
Par la suite le puissant empire d’Angkor domina la région sans partage sur plus de 400 ans, incluant de vastes territoires au Laos, en Thaïlande et au Vietnam.
Le fabuleux temple d’Angkor Wat dont la construction débuta entre l’an 1’112 et 1’152  sous le règne du roi Suryavarman II, adepte de Vishnou représente bien la puissance de l’Empire khmer de cette époque.
Comme toute grande civilisation, s’ensuivi des conflits internes qui petit à petit provoquèrent la chute de cet empire (1'400 env.) dont le déclin débuta dans les années 1'100 de notre ère.
Mis à part les constructions extraordinaires des temples angkoriens, cette civilisation était passée maître dans les travaux d’irrigations qui permirent la survie de la population d’Angkor.
Le site de Roluos à 15km de Siem Reap est le témoin de cette époque (877-889) et marque le début de l’ère angkorien.

 

Les années sombres au Cambodge

Dès les années 1'600, le royaume angkorien s’affaiblit et leurs rois successifs durent demander la protection intéressée à la Thaïlande  et au Vietnam.
A partir des années 1'700 à 1'800, plusieurs provinces furent  annexées à ces 2 pays, celles de Battambang et de Siem Reap contrôlées par les Thaïlandais, celles du delta du Mékong (Kompong Cham) par les vietnamiens.
Dès le 18ème siècle, le Cambodge devint à nouveau autonome, ses puissants voisins ayant à lutter sur d’autres fronts, les Thaïs face aux Birmans et les Vietnamiens épuisés par des luttes internes.
En 1864, la suzeraineté de la Thaïlande et du Vietnam sur le Cambodge cessa lorsque les canonnières françaises forcèrent le roi Norodom Ier (1860-1904) à signer un traité de protectorat avec la France.
En 1907, les français qui s’occupaient de l’administration du pays obtinrent la restitution par les Thaïlandais des provinces de Battambang et de Siem Reap en échange de concessions sur le territoire laotien.
Ainsi le Cambodge put rétablir sa souveraineté sur Angkor, perdue depuis plus d’un siècle.
Durant la seconde guerre mondiale, les forces japonaises envahirent la plupart des territoires asiatiques dont le Cambodge. Toutefois le Cambodge put conserver sa souveraineté, le pays restant administré par les français par le fait de la collaboration du gouvernement de Vichy  avec les allemands.
Le Japon en échange concéda à nouveau à la Thaïlande, son alliée en quelque sorte, une grande partie des provinces Ouest, celles de Battambang et de Siem Reap.
Celles-ci ne furent rendues au Cambodge qu’au début des années 1947.

Cambodge - Le Pays du Sourire ©
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Angkor la merveille

Celle-ci fût proclamée le 9 novembre 1953 sous le règne du roi Sihanouk et reconnue par la conférence de Genève en mai 1954. Elle mit un terme au protectorat français.
Le roi Sihanouk domina la scène politique les 15 années suivantes.
Le roi Sihanouk, se méfiant de la politique américaine, s’est opposé à toute présence des américains sur son territoire, cela surtout suite au renversement et à l’assassinat du président sud vietnamien Ngo Diem fomentés par les américains en 1963, pourtant considéré comme  un fidèle allié de Washington.
En 1965, Sihanouk rompit toutes relations diplomatiques avec les Etats-Unis  et se tourna vers le nord Vietnam et la Chine, au détriment de nombre de ses partisans de la droite cambodgienne.
Sa politique économique sociale lui posa de gros problème dès 1967, malgré qu’il fût toujours considéré par la plupart des paysans comme un demi-dieu, une rébellion rurale opposa son armée à celle de ces rebelles et finalement sous la pression de l’armée il instaura une dure répression contre les partisans de la gauche, ses alliés d’antan.
En 1970, profitant que Sihanouk soit en France,  le cousin du roi, le prince Sisowath Sirik Matak et le général Lon Nol, tous deux  alliés des américains évincèrent et destituèrent le roi  Sihanouk de son  trône. Les américains purent ainsi s’installer au Cambodge.
Celui-ci dut se réfugier en Chine où il forma un gouvernement en exil contrôlé par le mouvement révolutionnaire cambodgien. Il l’appela lui-même les Khmers Rouges.
Ceux-ci profitant du soutien du roi Sihanouk purent engager rapidement des forces vives parmi les paysans qui vénéraient toujours le roi Sihanouk.
Le 30 avril 1970, les américains aidés de leur allié l’armée gouvernementale cambodgienne sous le pouvoir de Lon Nol, envahirent le Cambodge dans le but de chasser les milliers de soldats vietcongs qui utilisaient des bases miliaires au Cambodge pour attaquer le Sud Vietnam,
Bien mal leur en prit, la faible armée cambodgienne eut tôt fait d’être vaincue par cette armée du Nord Vietnam expérimentée et de plus aidée par les Khmers Rouges. .
Pire en  juillet 1970, les nord vietnamiens s’emparèrent d’Angkor ! ultime humiliation pour les cambodgiens…..
Entre-temps les B-52 américains déversèrent des tapis de bombes sur la moitié du Cambodge (à l’est, proche de la frontière vietnamienne) ce qui fit plus de 250'000 victimes.
Ces bombardements ne cessèrent qu’en août 1973, sur ordre du Congrès américain.
Malgré l’aide militaire et économique des américains à Lon  Nol, celui-ci fut incapable de tenir face aux Khmers Rouges qui envahirent gentiment tout le pays et le 17 avril 1975 entrèrent victorieux dans la ville de Phnom Penh, sous la liesse des habitants croyant être libéré de leur jouc. Saigon tomba aux mains des vietcongs deux semaines plus tard et ce fût la débâcle des américains.
Lon Nol prit la fuite. Le prince  Sirik Matak refusa de partir aussi lâchement et resta, estimant qu’il n’en avait pas le droit et que sa seule erreur r était d’avoir fait confiance aux américains.

 

L’année « Zéro »

Les Khmers Rouges une fois au pouvoir entamèrent la restructuration la plus brutale et la plus radicale qu’une société n’ait jamais tentée.
Leur objectif, transformer le pays en une coopérative agricole maoïste dominée par les paysans (90% de la population).
Sihanouk de retour à Phnom Penh en septembre 1975 en tant que « chef d’Etat » dut abandonner cette fonction et il fût retenu prisonnier au Palais royal, ne devant sa survie qu’aux Chinois qui le jugeaient utile.
Pol Pot (frère n°1) élimina en premier lieu tous les représentants de l’ancien gouvernement de Lon Nol,, épura à plusieurs reprises les rangs des Khmers rouges aidés pour cela par le général unijambiste Ta Mok,. Quelques jours après la prise de pouvoir par les Khmers Rouges, la plupart des anciens membres du gouvernement furent exécutés.
L’Année « Zéro » prit naissance, le pays fut fermé à tous contacts extérieurs et les cambodgiens débutèrent une vie atroce qui ne se terminât qu’en 1979, lorsque le pays fut libéré des Khmers Rouges par l’armée vietnamienne  appelée à la rescousse par l’actuel premier ministre Hun Sen.
Plus de 2, 5 millions de cambodgiens périrent ou disparurent durant les 5 années de ce régime extrêmement dur et violent, soit le 30% de la population estimés à l’époque à 7 millions de personnes.
A ne pas manquer de visionner l’excellent film « la Déchirure », 3 oscars !

Cambodge - Le Pays du Sourire ©
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Depuis 2002, le pays peut enfin respirer et aspirer à plus de démocratie……
Dernièrement, suite à l’annonce officielle par l’UNESCO, en juillet 2008, de la nomination des temples khmers de Preah Vihear comme site d’importance mondial, l’armée thaïlandaise provoque des escarmouches à la frontière contestant cette nomination en faveur du Cambodge.
Malgré les accords frontaliers signés à plusieurs reprises par les deux pays, accords stipulant que les limites frontalières actuelles incluant Preah Vihear est en zone cambodgienne, une opposition royaliste thaïlandaise désire toujours s’octroyer ces terres.
Ceci malgré la logique qui prévaut que ce site est 100% khmer, soit cambodgien…..
Dès 2009, le Cambodge signe de nombreux accords économiques et sociaux avec les pays limitrophes dont le Laos et le Vietnam ainsi que la Chine.
Le Gouvernement cambodgien intensifie sa marche vers la modernité.
Il fait construire partout et dans un temps record de nombreuses nouvelles routes, répare les anciennes, améliore les installations sanitaires dans les grandes villes, ceci grâce à l’aide des pays comme la Chine, le Japon et la Corée. 
En 2008, on trouve une grande réserve de pétrole « off shore » sur territoire cambodgien.
Les plantations d’hévéas sont réintroduites, l’hévéa de Kompong Cham produisant l’une des meilleures sèves au monde.
Cette année là, Angkor enregistre plus de 2 millions de touristes, 80% de ceux-ci viennent des pays asiatiques, principalement des coréens, des chinois et des japonais.
Les infrastructures hôtelières se développent rapidement dans les villes les plus touristiques telles que Siem Reap, Sihanouk au Sud, Battambang à l’Ouest et dans la capitale Phnom Penh.
Les autres régions restent encore très sauvages et très authentiques, le Tourisme étant plutôt concentré à Siem Reap avec les sites d’importance des temples d’Angkor.

Proposé par : MIKE POUR LE VOYAGE AUTREMENT.COM

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