D’abord baptisée Serdica par la tribu thrace des Serdes, Triaditsa par les Byzantins puis Sredets par les Bulgares, la ville devient finalement Sofia en 1373. C’est en hommage à l'église Sainte-Sophie qui date de 311 que la capitale bulgare a été nommée ainsi. Cette église est tout bonnement l’une des plus vieilles églises chrétiennes d'Europe ! Par ailleurs, ne soyez pas surpris en arrivant dans la capitale bulgare : vous trouverez des églises absolument partout.
L’église Sainte-Sophie est donc l’une des plus emblématiques à découvrir. Lorsque le pays est passé sous domination ottomane, ce lieu est devenu une mosquée. En 1818, un terrible tremblement de terre a saccagé le minaret de la mosquée. Quelques années plus tard, deux fils de l’imam de Sainte-Sophie périrent à cause d’un deuxième tremblement de terre. Le lieu fut définitivement considéré par certains comme maudit. Celui-ci fut alors totalement abandonné pour finalement être réhabilité par les Russes. Désormais, cette église a une place particulièrement importante dans le cœur des Sofiotes. Véritable lieu de curiosité, l’église conserve dans son sous-sol un secret bien gardé : les reliques d’une nécropole s’étendant sur 600m² ! Ces vestiges sont la parfaite illustration des trésors historiques que Sofia peut offrir.
À quelques mètres de là se trouve la belle et captivante cathédrale Saint-Alexandre-Nevski. Véritable emblème de la capitale -il n’y a qu’à jeter un œil sur les cartes postales- ce lieu de culte fut érigé pour commémorer la libération de la Bulgarie de l'Empire ottoman en 1878. Celle-ci rend, plus précisément, hommage aux 20 000 soldats russes qui ont versé leur sang lors de la guerre russo-turque. Avec son imposante structure, la cathédrale constitue le point central de la capitale. Son dôme principal tout habillé d’or scintille au loin et ne cesse de captiver les visiteurs. Tout en contraste, l’intérieur se veut, quant à lui, plus sobre.
Toujours dans le même secteur de la capitale, ne ratez pas l’Eglise russe Saint-Nicolas : vos vœux y seront peut-être exaucés. La légende raconte que l’archevêque Séraphime Sobolev, juste avant de décéder en 1950, a fait ses adieux à ses fidèles en prononçant cette phrase : « J’attendrai vos messages ». Une phrase bien prise au sérieux par les milliers de visiteurs qui depuis se ruent dans la crypte de l’église pour inscrire sur papier tous leurs vœux !