Entre histoire et nature à Calakmul
Plus qu'un simple site archéologique, Calakmul est aussi une immense réserve écologique et le poumon vert du Mexique. C'est à la frontière entre le Quintana Roo et le Campeche que le parc abrite l'une des plus grandes jungles du continent, confortablement installée sur plus de 700 000 hectares de territoires sauvages. Au coeur de cet environnement naturel préservé, se trouvent des sites archéologiques étonnants, qui renvoient les voyageurs au temps des Mayas : Rio Bec, Chicanna, Calakmul, Becan… De riches vestiges perdus en pleine forêt tropicale.
Dès son arrivée à Calakmul, le voyageur comprend qu'il pénètre un territoire unique en son genre. Au total, ce sont plus de 80 espèces de mammifères, 50 espèces de reptiles, 280 espèces d'oiseaux, 70 variétés d'orchidées et 400 sortes de papillons qui habitent ce territoire sauvage. La réserve abrite différents écosystèmes et se concentre sur la protection de ses espèces. En partant en randonnée pendant plusieurs jours en pleine jungle, il n'est pas rare de croiser des singes hurleurs, des fourmiliers, des coatis, des toucans et parfois même des léopards qui vivent ici dans la liberté la plus totale.
Ici, au beau milieu des animaux sauvages et des fleurs tropicales, se cache l'un des sites archéologiques les plus impressionnants du pays. Les vestiges de Calakmul furent découverts en 1931 et sont en partie recouverts de la végétation de la forêt. Ils furent habités pendant plus de 1000 ans et connurent leur apogée aux alentours de l'an 500. A l'époque, il s'agissait de la cité rivale principale de Tikal, au Guatemala. Aujourd'hui, l'on sent encore l'empreinte historique et légendaire des Mayas en parcourant le site. Happés par les vieilles pierres, les milliers de bâtiments et les stèles sculptées à la perfection, les voyageurs se retrouvent immergés dans le passé prestigieux de la cité maya.