Matagalpa, ses montagnes et son café
Au Nicaragua, Matagalpa évoque immédiatement des paysages montagneux, à l'agréable fraîcheur, et une agriculture productive dont le café est l'un des fleurons.
Ville et villages, à la rencontre des locaux
Matagalpa est une ville d'environ 150 000 habitants, où le folklore continue de jouer un grand rôle. Il n'est pas rare de voir des paysans se déplacer en costume traditionnel, avec leurs bêtes, en pleine ville. Quelques très belles églises valent la visite ; mentionnons notamment la baroque San José, la riche Cathédrale Sain Pedro, et la Molaguina.
Le Palais Episcopal abrite également une gigantesque toile que l'on attribue à Murillo.
Le musée du Café, consacré à cette culture constitutif du développement économique de la région, intéressera les accros au « petit noir » ; l'idéal étant dans ce cas de venir en septembre, au moment de la Fête du Café.
L'écotourisme, un modèle en développement
Visiter un pays en s'intéressant plus particulièrement à sa face naturelle, voire agricole : voici le pari de l'écotourisme, qui séduit de plus en plus de voyageurs. Cette manière de découvrir le Nicaragua est très en vogue dans la région de Matapalga : les fermes de café et de tabac en particulier attirent les curieux, et certaines d'entre elles peuvent être visitées, de même que les exploitations dédiées à l'élevage.
Pour profiter au mieux des paysages, diverses solutions d'hébergement sont proposées, de la simple auberge de jeunesse au luxueux Bed&Breakfast. Mais dans tous les cas, la priorité est mise sur la proximité avec la luxuriante végétation et le contact avec les populations locales. Il est ainsi possible de s'endormir bercé par le bruit d'un torrent et de se réveiller au milieu d'orchidées…
La montagne, des mines aux cascades
Tout au nord de la région, vers San Ramon, des mines ont été creusées, puis abandonnées. Cependant, ici, la montagne est surtout appréciée pour la fraîcheur de son climat et pour la beauté de ses paysages, très variés. Les forêts humides apportent une richesse incomparable en matière de faune et de flore. Et le Rio Grande, paresseux, n'a rien à voir avec la cascade du Yasica au niveau du Salto de Santa Emilia, ou avec les lagunes peuplées d'oiseaux de Moyua et Las Playitas…