La capitale du Turkménistan est l'une des villes les plus difficilement accessibles au monde, reflétant à la perfection l'autoritarisme du pouvoir en place depuis de nombreuses années. L'architecture d'Achgabat est unique en son genre. Ici, la voiture est l'un des plus grands symboles de réussite, à tel point que les piétons se font très rares. On découvre de larges boulevards, des grandes places, des fontaines jaillissant du désert et de hauts immeubles modernes. Propre, géométrique, presque stricte, voilà comment la ville pourrait être résumée dans les grandes lignes.
Au-delà de son aspect rectiligne, Achgabat abrite de magnifiques monuments. Elle détient le prestigieux record planétaire de surface marbrée avec plus de 4 millions de mètres carrés de squares, de monuments et d'avenues recouverts de cette pierre. Autre record : celui des fontaines, qui recouvrent plus de 14 hectares du centre-ville. Mais ce qui surprend en premier lieu, dans la capitale turkmène, c'est son vide apparent. Les places désertes, les rues et avenues uniquement parcourues de voiture… Malgré l'absence de piétons, la ville se découvre très bien à pied, même si l'ambiance étrange qui émane de ses quartiers est franchement surprenante.
Au cœur du centre-ville, la Place de l'Indépendance est l'une des plus belles d'Achgabat. C'est ici que se trouve le palais du Turkmenbashi, reconnaissable à sa coupole dorée, mais aussi le palais Ruhyyet et ses coupoles bleues. Près du parc de l'Indépendance, il est aussi possible de visiter le Palais du Savoir et son musée, sa salle de spectacles et sa bibliothèque. Mais pour comprendre l'histoire de la ville et du pays en général, rien de tel qu'un petit tour dans les musées d'Achgabat. Le Musée du Tapis et sa façade en marbre blanc, le Musée des Beaux-Arts et sa profusion de dorures, le Musée National et ses collections d'Histoire et d'ethnographie… Chacun retrace à sa manière l'histoire de la région.
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