je suis toujours curieux de découvrir des pays hors des sentiers battus.
Pour apprécier le Salvador il faut être capable de relativiser et d’accepter le côté spartiate de certaines étapes. Par contre c’est une garantie d’authenticité que j’ai appréciée. Le voyageur non aguerri, surtout s’il est Français et urbain, pourrait ne pas être satisfait d’un gîte rural où il doit faire sa toilette dans le bassin du jardin où se fait la vaisselle et le lavage du linge. Pour moi c’était anecdotique. J’ai conduit des voyageurs pendant 10 ans et je connais leurs exigences démesurées. Je ne les aurai jamais emmené avec moi rencontrer des tribus papoues.
Bien sûr, j’aurais aimé que Rémy m’accompagne tout au long du périple. Mais ce n’est pas une critique car j’étais prévenu que le chauffeur ne serait ni anglophone, ni véritablement guide.
L’itinéraire qui suivait d’assez près mon projet est intéressant par sa diversité.
Le voyageur amoureux de nature ne peut se lasser de ces cônes volcaniques verdoyants qui scandent les balades en lanchas des premiers jours. La diversité de ces promenades sur l’eau est à souligner. Peut-être certaines mériteraient d’être plus longues.
Bref, j’ai trouvé dans ce petit pays ce que j’étais venu chercher.
La saison n’était pas la meilleure pour la végétation. Les quelques arbres fleuris justifient pourtant le slogan de Rémy : Coloris salvadoriens. Et puis le tourisme ne faisant que débuter, les hébergements n’ont pas ces jardins fleuris qui ajoutent au charme de leurs homologues de pays au tourisme plus ancien et aux moyens supérieurs.
Je voulais revoir Copan déjà visité voilà 15 ans, j’ai revu Copan.
Pour le novice la route pourrait sembler longue. C’est un choix qu’il faut assumer.
En conclusion, pour éviter toute déconvenue, ce n’est pas un voyage à recommander à des néophytes, ni aux amateurs de farniente sur une plage.
Continuez à faire voyager autrement,
Jean