Tikal, entre vestiges d'une civilisation disparue et jungle habitée
Difficile de trouver un site archéologique plus impressionnant que celui de Tikal, au Guatemala. Perdu au beau milieu d'une jungle épaisse et habitée de nombreux animaux sauvages, le site de Tikal fait partie des plus grands témoignages de la civilisation maya pré-colombienne. Tikal abrite une succession de ruines extraordinaires, de pyramides sur lesquelles les visiteurs peuvent monter et observer cet incroyable site en hauteur.
Le lieu des échos, c'est ainsi qu'il est surnommé, a la particularité d'être niché en plein coeur d'une forêt tropicale. Les rugissements des jaguars et les hurlements des singes hurleurs au loin ne font qu'accentuer l'ambiance mystérieuse qui règne ici. Il faut dire que l'endroit est particulièrement chargé en histoire. Pendant 2000 ans, Tikal fut en effet la plus grande cité du Monde Maya. Dès le 7e siècle av. J-C, elle fut habitée des civilisations venues des montagnes du pays.
Aujourd'hui, Tikal se visite dans une atmosphère bien particulière. C'est au petit matin que la découverte se fait plus impressionnante, alors que quelques nappes de brouillard viennent encore noyer le haut des pyramides. Le soleil à peine levé, les visiteurs courageux multiplient leur chance d'observer de près le toucan, le singe araignée, le coati et le singe hurleur. Un moment d'observation magique, alors que les visiteurs se font encore rares.
Tikal était au moment de son âge d'or le centre politique, économique et militaire de la civilisation Maya. Il se compose donc d'une zone urbaine centrale et d'un vaste quartier résidentiel. C'est en général sur la zone centrale que l'on se concentre lorsque l'on n'a que peu de temps sur place. On y trouve les monuments principaux de Tikal, dont le Temple du Grand Jaguar et ses 47 mètres de hauteur, le Temple des Masques et ses superbes décorations au sommet ou encore l'incontournable Temple IV, plus haute pyramide précolombienne de toute l'Amérique, surgissant, mystique, de la cime des arbres.