Les roches rouges du Damaraland, sauvages et préservées
Une région à la fois riche et déshéritée
Cette région située au nord-ouest de la Namibie a longtemps souffert d'une réputation difficile : le climat peu accueillant ne plaidait pas en faveur de l'installation sur ces terres. Mais le développement du tourisme a permis de faire émerger un nouveau regard. Et les paysages austères, les traditions gardées vivantes par les Himbas, ainsi que le patrimoine culturel des peintures et gravures rupestres ont soudain pris une autre valeur. La richesse de l'ancien bantoustan est alors devenue flagrante, entre le site archéologique de Twyfelfontein et le point culminant de la Namibie, le Königstein.
Le Brandberg, sommet de la Namibie
Les dimensions du massif du Brandberg sont remarquables à tout point de vue. Il se détache au milieu de la savane, et ses pierres rougeâtres se distinguent au loin. Le plus haut sommet de la Namibie, le Königstein, s'y trouve, avec une altitude de plus de 2 500 m. Mais plus qu'un record, c'est un spectacle que les visiteurs viennent observer : celui du lever et du coucher du soleil, sur la roche volcanique. Celle-ci prend alors des nuances allant du rose à l'orange, créant un sublime contraste avec la végétation environnante.
Palmwag et sa faune du désert
Tout désertique que soit le Damaraland, la faune et la flore méritent en effet toute l'attention des voyageurs. La forêt pétrifiée, à une trentaine de kilomètres de l'ancienne capitale du Bantoustan, Khorixas, impressionne, et témoigne également de la violence des changements climatiques qui ont frappé cette région africaine : les arbres ont péri sur place, et ont vu leur structure transformée avec le temps en jaspe. Quelques arbustes et plantes locales, dont l'endémique Welvistschia mirabilis, ont réussi à s'adapter aux conditions actuelles. Et dans la concession de Palmwag, les animaux les plus nobles peuvent être aperçus : éléphants, rhinocéros, zèbres…