Au large des côtes vénézuéliennes, les îles de Trinité-et-Tobago ont tous les atouts classiques pour plaire : plages de sable blanc bordées de cocotiers sauvages, eaux turquoise, paysage naturel spectaculaire et riche biodiversité endémique… Un peu plus touristique que sa voisine, Tobago possède de magnifiques plages et un fond marin sublime, idéal pour plonger avec son masque et son tuba. Mais n’hésitez pas à vous aventurer sur Trinité, un peu plus sauvage et authentique, qui réserve quelques belles surprises.
Encore très préservée et ayant moins souffert du tourisme de masse que les autres îles caribéennes, Trinité-et-Tobago est dotée de nombreux parcs et réserves naturels, où s’épanouissent en particulier une multitude d’espèces d’oiseaux dont l’Ibis rouge, emblème de l’île. De belles cascades jaillissant au milieu de la jungle offrent d’agréables spots de baignade rafraîchissants. Des forts, des châteaux, des monastères et quelques quartiers coloniaux dans les villes, notamment de Port d’Espagne, la capitale du pays, témoignent de la période d’occupation coloniale qu’ont connue ces îles.
Aussi célèbre et connu que le Carnaval de Rio ou de Venise, le Carnaval de Trinité-et-Tobago s’est fait une place sur la scène mondiale. Chaque année au mois de février, les habitants parés de riches costumes colorés défilent dans les rues de Port d’Espagne sur l’île de Trinité, chantant et dansant au rythme de la soca, un style de musique typiquement antillais. Le carnaval est né au XVIIIème siècle, lorsque les esclaves travaillant dans les plantations de riches propriétaires se mirent, pour égayer leur vie bien monotone, à imiter les fêtes qu’organisaient leurs maîtres français et auxquelles ils n’étaient bien sûr pas conviés. La population de Trinité-et-Tobago est issue d’un métissage intercontinentale : Espagnols, Britanniques, Chinois, Africains, Français, tous sont passés un jour ou l’autre sur ce morceau de terre perdu au milieu de l’océan. Le carnaval, la plus grande et plus importante célébration de l’année aux yeux de tous les insulaires, reflète ce multiculturalisme haut en couleur.